Chers amis paroissiens,
Nous vous confirmons la bonne nouvelle de la nuit d’adoration pour la
Paix qui se déroulera cette nuit du vendredi à partir de 20h à samedi
matin 8h devant le Saint Sacrement à l’oratoire de la Cathédrale de Bazas.
Nous remercions chaleureusement tous les paroissiens qui ont voulu et pu
s’inscrire en réponse à cet appel fort du pape, pour ce besoin pressant
de notre humanité. Nous savons que certains ne peuvent pas se déplacer
cette nuit. D’autres ont essayé de s’inscrire sans succès après que tous
les créneaux aient été réservés.
Il est évident que tout le monde peut jeûner et adorer depuis chez soi
en union de prière, et les non inscrits peuvent venir à l’oratoire
s’unir aux responsables du créneau horaire qu’ils choisiront. N’hésitez
pas à venir aux heures de la nuit profonde !
En cas de difficulté avant ou pendant votre (vos) heure(s) d’adoration,
vous pouvez joindre Nicolas Bouguet au 0675911223.
Une présence sera également assurée toute la nuit dans la sacristie
derrière l’oratoire pour tout besoin, afin qu’une présence priante,
paisible et continue soit assurée devant le Saint Sacrement.
Autre information de grande importance concernant l’interdiction de se garer sur la place de la cathédrale cette nuit précédant le marché hebdomadaire de Bazas du samedi matinLes adorateurs devront penser à garer leur véhicule ailleurs que sur la place pour éviter tout problème d’enlèvement
En Union De Prière…
Lettre du Pape François
Chers frères et sœurs,
Je pense à vous et je prie pour vous. Je souhaite vous rejoindre en ce triste jour. Il y a un an, la mèche de la haine a été allumée ; elle ne s’est pas éteinte, mais s’est embrasée dans une spirale de violence, dans l’incapacité honteuse de la communauté internationale et des pays les plus puissants à faire taire les armes et à mettre fin à la tragédie de la guerre. Le sang coule, les larmes aussi, la colère augmente, tout comme le désir de vengeance, alors qu’il semble que peu se soucient de ce qui est le plus nécessaire et de ce que les gens veulent : le dialogue, la paix. Je ne me lasse pas de répéter que la guerre est une défaite, que les armes ne construisent pas l’avenir mais le détruisent, que la violence n’apporte jamais la paix. L’histoire le démontre et pourtant, des années et des années de conflits semblent ne nous avoir rien enseigné.
Et vous, frères et sœurs dans le Christ qui habitez les Lieux dont les Écritures parlent le plus, vous êtes un petit troupeau sans défense, assoiffé de paix. Merci d’être ce que vous êtes, merci de vouloir rester sur vos terres, merci de savoir prier et aimer malgré tout. Vous êtes une graine aimée de Dieu. Et de même qu’une graine, apparemment étouffée par la terre qui la recouvre, sait toujours trouver son chemin vers le haut, vers la lumière, pour porter du fruit et donner la vie, de même vous ne vous laissez pas engloutir par les ténèbres qui vous entourent mais, plantés sur vos terres sacrées, vous devenez des germes d’espérance, parce que la lumière de la foi vous conduit à témoigner de l’amour alors que l’on parle de haine, de la rencontre alors que les affrontements se multiplient, de l’unité alors que tout tourne à la confrontation.
C’est avec un cœur de père que je me tourne vers vous, peuple saint de Dieu ; vers vous, enfants de vos anciennes Églises, aujourd’hui “martyrs” ; vers vous, semences de paix dans l’hiver de la guerre ; vers vous qui croyez en Jésus « doux et humble de cœur » (Mt 11, 29) et qui devenez en Lui les témoins de la force d’une paix non armée.
Aujourd’hui, les gens ne savent pas trouver la paix, et nous, chrétiens, nous ne devons pas nous lasser de la demander à Dieu. C’est pourquoi j’ai invité chacun à vivre une journée de prière et de jeûne. La prière et le jeûne sont les armes de l’amour qui changent l’histoire, les armes qui terrassent notre seul véritable ennemi : l’esprit du mal qui fomente la guerre, parce que « depuis le commencement, il a été meurtrier », « menteur et père du mensonge » (Jn 8, 44). Je vous en prie, consacrons du temps à la prière et redécouvrons la puissance salvifique du jeûne !
J’ai dans le cœur une chose que je veux vous dire, frères et sœurs, mais aussi à tous les hommes et femmes de toutes confessions et religions qui, au Moyen-Orient, souffrent de la folie de la guerre : je suis proche de vous, je suis avec vous.
Je suis avec vous, habitants de Gaza, meurtris et épuisés, qui êtes chaque jour dans mes pensées et mes prières. Je suis avec vous, qui êtes obligés de quitter vos maisons, d’abandonner l’école et le travail, d’errer à la recherche d’une destination pour échapper aux bombes.
Je suis avec vous, mères qui versez des larmes en regardant vos enfants morts ou blessés, comme Marie voyant Jésus ; avec vous, les petits qui habitez les grandes terres du Moyen-Orient, où les complots des puissants vous enlèvent le droit de jouer.
Je suis avec vous, qui avez peur de lever les yeux, parce que le feu pleut du ciel.
Je suis avec vous, qui n’avez pas de voix, parce que l’on parle beaucoup de plans et de stratégies, mais peu de la situation concrète de ceux qui souffrent de la guerre, que les puissants font faire aux autres ; ils seront soumis à l’enquête rigoureuse de Dieu (cf. Sg 6, 8).
Je suis avec vous, assoiffés de paix et de justice, qui ne vous résignez pas à la logique du mal et qui, au nom de Jésus, « aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent » (Mt 5, 44).
Merci, à vous, fils de la paix, de consoler le cœur de Dieu, blessé par la méchanceté de l’homme. Et merci à tous ceux qui, dans le monde entier, vous aident. À eux qui prennent soin en vous du Christ affamé, malade, étranger, abandonné, pauvre et nécessiteux, je demande de continuer à le faire avec générosité. Et merci à vous, frères évêques et prêtres, qui apportez la consolation de Dieu dans les solitudes humaines. Je vous prie de regarder le peuple saint. Vous êtes appelés à le servir et de vous laisser toucher le cœur, en laissant derrière vous, pour le bien de vos fidèles, toute division et toute ambition.
Frères et sœurs en Jésus, je vous bénis et vous embrasse avec affection, de tout cœur. Que la Vierge, Reine de la Paix, vous garde. Que saint Joseph, Patron de l’Église, vous protège.
Fraternellement,
Pape François